« Censure les poèmes venus de l’enfer !
Viennent les poèmes censurés de l’enfer !
Viennent les censures de l’enfer poème !
Censure l’enfer des poèmes venus ! »
Dans les Quatrains-propagandes, Guillaume Boppe convoque des sentences d’Enver Hoxha, Mao Zedong , Ben Laden, Staline, Trump, Bolsonaro, Chiang Ching, Ahlam al-Nasr, ou encore Jules César ou Bokassa. Il fragmente les citations des dictateurs et permute la syntaxe à la manière d’un Brion Gysin. Jeu d’écriture et de réflexion, tout à la fois jubilatoire et effrayant, le poète montre et démonte notre fascination terrible pour la harangue et les meneurs de foule. Dans une logique que ne renierait pas la musique industrielle, il s’empare de ces formules pour les renvoyer sur le réel tel un objet de contre-envoûtement. Ou comme le disait Ghérasim Luca : « mon éthique phonétique je la jette comme un sort sur le langage. »
Lire un extrait ICI.
Une captation d’une lecture de ce texte par l’auteur fut faite au ZO le 17 avril 2018.
L’édition originale de Quatrains-propagande de Guillaume Boppe, a été tiré 350 exemplaires dont 23 exemplaires signés par l’auteur, numérotés de I à XXIII, constituant le tirage de tête, et de 327 exemplaires constituant le tirage courant.
Éditions Anima | 2021 | Format 10 x 17 cm | 52 pages | ISBN : 978-2-9559754-6-6 | 7 €
* * *
Pour commander le livre, vous pouvez :
– Soit passer par Paypal :
– Soit faire un virement avec le RIB à télécharger par ICI (pensez à nous indiquer votre adresse postale).
– Soit envoyer un chèque à l’ordre d’ANIMA à l’adresse suivante :
ANIMA, 3 rue Plotine 30000 Nîmes (France).
Le prix du livre est de 7 € + 3 € de frais de port, sauf si vous préférez le retirer de la main à la main ;-)
À PROPOS DE L’AUTEUR
Guillaume Boppe est né en 1975. Il vit à Nîmes mais voyage absolument partout. Dans son travail d’écriture, il explore toutes sortes de lieux, sans faire la différence entre ceux qu’il traverse, ceux qui n’ont jamais existé et ceux qui ont disparu. Il s’intéresse également aux discours de propagande.
« Les poèmes de Guillaume Boppe ont la curieuse propriété d’opérer un double mouvement, d’apparence contradictoire, de prolifération et d’évidement. » — Yann Miralles
* * *