Octobre, c’est le mois d’Halloween et de Samhain, des fantômes et des esprits. Pour fêter ça, La Zone se penche sur le chef-d’œuvre de Jack Clayton, Les Innocents. Le jeu habité de Deborah Kerr, les mouvements de caméra amples, la perversité sourde du propos, les lumières de Freddie Francis, cette ritournelle lancinante de Georges Auric… Réalisé 3 ans avant La Maison du Diable de Robert Wise, cette œuvre est un peu la matrice des films de J-Horror, comme nous le rappelle Kiyoshi Kurosawa : « c’est comme ci [Les Innocents] était un « cliché de fantômes » qui s’animerait. Je ne suis pas le seul à avoir eu cette impression, et c’est en fait là qu’il faut chercher l’origine du cinéma fantastique japonais. »
On y parle aussi de Krafft-Ebing, d’Orson Welles, de la Hammer, de l’Urzsene, de Derrida, de Benjamin ou encore du satellite COBE.
On espère que ça vous plaira !